Paru dans la presse bulgare ПУБЛИКАЦИЯ В ПРЕСАТА |
Paru dans la Web presse ( références : ) http://kulturni-novini.info/news.php?page=news_show&nid=7519&sid=4
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Traduction de cet article Un français créé des bandes dessinées pour les petits et les grands lecteurs L’EVENEMENT http://www.savoir-sans-frontieres.com. On peut les trouver directement dans la partie « Nouveautés » de la page: A part les bandes dessinées consacrées aux thèmes scientifiques (« Cosmic story », « Le Tour du monde en quatre vingt minutes », « A quoi rêvent les robots », « Le trou noir », « Tout est relatif » et d’autres), il y en a d’autres albums plus amusants et « légers » comme thème, comme « Cendrillon 2000 » et « Le petit lézard qui apprit à voler ». La bande dessinée « L’Economicon » qui explique d’une façon amusante et ironique la genèse et les lois de l’économie, est très actuelle aujourd’hui, ayant en vue la situation économique dans le monde entier. Le nombre d’albums traduits s’accroît chaque jour. Maintenant sur la page de l’association on peut trouver et télécharger gratuitement 251 bandes dessinées en 33 langues, y compris l’une des langues officielles au Rwanda et l’indonésien. L’auteur a entrepris de compléter et enrichir sa collection par des albums plus simples d’abord, destinés aux lecteurs de 12 ans. En cours d’élaboration sont également des albums « parlants » pour analphabètes et « bilingues » pour apprendre des langues à partir de langue d’origine. Paru dans le bulletin culturel « Des actualités culturelles », 17.03.2009
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Translation of this paper A Frenchman creates comics for little and adult readers. THE CONTEXT Comic books are freely accessible and anyone is free to duplicate them, provided that this operation does not derive in any profit. They are suitable for students, professors of high schools and even bachelors, and they could be incorporated as well into academic programs. The books can be placed on public libraries, in schools and universities, either in digital form or in the form of printed copies, or in line in the computer networks of Intranet type of school and university libraries. They are perfect for the curious reader who cares about the “comic culture”, and also for professionals of the scientific community. http://www.savoir-sans-frontieres.com They are downloadable directly from the link “Nouveautés” at the URL: http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/znouveautes/nouveautes.htm THE AUTHOR THE COMIC BOOKS Apart from the comic books devoted to scientific topics (“Cosmic story”, “Around the world in 80 minutes”, “Run, robot, run”, “The black hole”, “Everything is relative”, among them), there are some other books much “simpler” and “easy-to-read” such as “Cinderella 2000” and “The story of a little lizard that one day learnt to fly”. The comic book on the economy, “The Economicon”, explains in a funny and ironic way the origin and the laws of economy; it is very pertinent in our days, given the economic situation of the present world. The number of translated albums grows every day. In the Association’s website one can find and download right now 251 comic books in 33 languages, including Kinyarwanda (Rwandan) and Indonesian. The author is working to enrich and complete his collection with more basic albums, addressed to 12-year readers. He is also working on “speaking” albums for analphabets and on “bilingual” ones from the learning of languages starting from native-tongues. Elena Vladova, translator This article appeared in the cultural bulletin “Cultural Actualities”, 17.03.2009.
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Traduction de cet article
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Traduction de cet article Jean-Pierre Petit Certaines des bandes dessinées créées par le français Jean-Pierre Petit, le créateur du genre bande dessinée scientifique, peuvent être depuis peu de temps lues en bulgare. Ses albums sont distribués gratuitement grâce à la page de l’association « Savoir sans frontières »(www.savoir-sans-frontieres.com), fondée par l’auteur et Gilles d’Agostini. Les bandes dessinées peuvent être gratuitement téléchargées et reproduites, en tout ou en partie, à conditions que ces opérations ne se prêtent pas à des activités lucratives. Elles peuvent servir aux élèves, aux professeurs dans des écoles et même des universités, parce qu’elles peuvent être utiles dans le cadre du programme éducatif. Mais qui est Jean-Pierre Petit? C’est un savant connu dans le monde entier – un physicien, mathématicien, auteur de travaux approfondis dans le domaine de la magnétohydrodynamique, la physique des plasmas, l’astrophysique - la théorie de la formation des galaxies et l’Univers. Il a exercé les fonctions de directeur de recherche au Centre National des Recherches Scientifiques, en France. Il dit qu’à part ses recherches scientifiques, il est aussi un chercheur dans l'âme. Il dit aussi que si le Ministère français de l'Education lui avait permis de le faire, il aurait pu transformer une grande partie des matériaux inclus dans les manuels en contes fantastiques et en romans à suspense. Il recommande cette méthode à tous dans le monde. - Comment avez-vous commencé à créer des bandes-dessinées? Pour un savant comme vous c’est une matière complètement différente. - J'ai commencé à faire des bandes dessinées en 1965 dans une revue pour les jeunes, Le Journal de Spirou. A l'époque j'étais thésard et j'avais besoin d'argent. J'ai fait deux albums, qui étaient des fictions et n'avaient rien à voir avec la science. - On m'a demandé d'enseigner les sciences à des étudiants du département de philosophie de la faculté des lettres d'Aix en Provence. J'ai été confronté à une véritable barrière de langage. Pour mes collègues scientifiques, c'était mission impossible. J'ai alors pensé que l'image, et la géométrie, l'analogie, étaient des langages qui permettaient de faire passer des concepts scientifiques vers des non-scientifiques. L'opération a été un grand succès et j'ai eu beaucoup d'étudiants. En fait, ces étudiants de philosophie étaient très intéressés par les sciences. A l'époque j'enseignais également dans une faculté des sciences et j'ai été étonné du peu de recul qu'avaient les étudiants vis à vis de ce qu'on leur enseignait. A l'inverse les étudiants de philosophie réfléchissaient beaucoup plus et j'ai beaucoup appris à leur contact. J'ai découvert, entre autre, que les connaissances que j'étais censé transmettre étaient relativement récentes, et parfois peu sûres. Jamais un étudiant de science ne posera la question "Pourquoi considère-t-on un univers avec seulement quatre dimensions, et pas cinq, ou plus ?". Par contre c'est immédiatement ce que diront des étudiants de philosophie. Arrivant au cours avec ce que je pensais être des réponses, j'en repartais avec un lot de questions. Cette expérience a donc donné naissance à un genre nouveau - la bande dessinée scientifique, qui est à la fois une bande dessinée et un cours où de véritables connaissances sont transmises. J'ai voulu voir jusqu'à quel niveau je pouvais monter en utilisant cette technique. Le Topologicon, par exemple, est en fait un véritable cours de topologie, une des branches des mathématiques les plus pointues. - Au fil des années j'ai abordé plus de trente sujets différents. J'étais suffisamment compétent dans un certain nombre de domaines. Pour les autres je questionnais des collègues et je jouais le rôle de " traducteur " en convertissant ces connaissances, ces idées en scénarios, en gags. Je suis content que les bandes dessinées soient déjà traduites en 32 langues.
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- Comment avez-vous créé le personnage d’Anselme Lanturlu? - Un jour mon fils est revenu de l'école où il avait appris une contine populaire française. C’est La poule noire dans le potager . J'ai alors créé le personnage de Lanturlu, avec son beau chapeau, pour lui raconter des histoires avant qu'il ne s'endorme. Sophie est une belle jeune femme, que j'ai aimée il y a bien longtemps, qui était médecin en Afrique et est morte là-bas dans une épidémie. - Continuez-vous actuellement de faires les deux choses à la fois – des recherches scientifiques et des bandes dessinées? - Oui, comme toujours. Je vais présenter mes travaux de cosmologie à un colloque de physique mathématique en septembre dans un colloque sur les techniques mathématiques « variationnelles », et de mécanique des fluides hypersoniques à un autre, à Brème, en Allemagne, en octobre 2009. Actuellement je finis un album sur la biologie, qui n'est pas un travail facile, car c'est une science qui, avec le temps, produit plus de questions que de réponses, il me semble. Bien sûr, j'ai beaucoup d'albums sous forme de projets, dans mes cartons. Seul le temps manque. - Je pense que la technique des "bulles parlantes" pourrait déboucher sur une méthode très performante d'apprentissage des langues, et même d'alphabétisation. A une époque où, dans tous les pays, l'orthographe a une tendance à beaucoup se dégrader, cela amènerait peut être plus de jeunes à lire, ou à continuer à lire. Pour développer ce projet il faudrait du monde et de l'argent. Notre association “Savoir sans Frontières” ne fonctionne qu'avec deux personnes –mon vieil ami Gilles d'Agostini et moi-même. Nous sommes des bénévoles, l'argent ne provient que des dons. Mais pour développer ce projet-là, il faudrait que le Ministère national de l’Education prenne cette idée à cœur car ce que je fais, c’est de l’activité pédagogique. Je doute malheureusement que ce dinosaure institutionnelle ne réagisse un jour. Un autre projet que j’ai, c’est de faire des albums pour les très jeunes enfants, de leur faire comprendre ce que sont l'énergie, la chaleur, l'inertie, etc. Un autre produit utile consisterait à collaborer avec des rédacteurs de cours scolaires en ajoutant à la fin des gags, de l'humour, tout en conservant sa tenue au discours du livre. Quand j'étais enfant, puis étudiant, les choses qui m'ont le plus marqué avaient été présentées par des professeurs qui avaient de l'humour. Faire rire les gens est une bonne façon d'enseigner. - Qu’est-ce qui vous inquiète le plus dans le domaine scientifique? - Je suis préoccupé par le flirt dangereux entre la science et le monde des armes. C'est le thème de l'album Joyeuse Apocalypse. Je crois que cela va de pire en pire. La robotique, si amusante, donne des drones de combat, des bombardiers sans pilotes et bientôt des chasseurs entièrement mécanisés, "intelligents". Comment les hommes décideront-ils d'exploiter les nouvelles filières de fusion, ouvertes par les expériences faite sur la Z-machine aux laboratoires Sandia aux Etats-Unis? Dans notre monde c'est "les bombes d'abord, l'énergie ensuite ". Cela m’inquiète le plus et j’ai présenté mes idées sur ce thème-là durant le colloque scientifique sur une de mes spécialités, la magnétohydrodynamique, auquel j'ai participé au mois de septembre 2008, à Vilnius. Elena Vladova |
Novembre 2010 :
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